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Une conférence inspirante de mon école d'entrepreneurs du digital

Vivre passionnément l’entreprenariat avec Livementor et #lelive3

Loïse Barbé

Community Manager et Photographe à Brest et aux alentours (Finistère)

Je fais partie d’une école dans le digital. Elle se nomme Livementor. C’est grâce à elle et à eux que je me forme depuis deux ans. « Je me forme » car lorsqu’on est freelance, on se forme en permanence pour grandir continuellement en compétences. C’était nouveau pour moi par rapport à mes différents postes de salariés. Maintenant, cela fait parti de mon quotidien et c’est un aspect de mon travail que j’affectionne particulièrement. Cela me nourrit.

Bref. Pour la troisième fois, l’école Livementor a organisé une conférence et j’étais encore là. Je suis passionnée par les gens inspirants.. dans les livres et en vrai … mais pas que.

Imaginez un théâtre parisien, des fauteuils rouges, des affiches à l’entrée avec les comiques du moment. C’était le décor du #lelive3.

Des intervenants, des pauses sophrologie ou yoga. Des ateliers sur l’entreprenariat. Et Alexandre au milieu de tout ce monde, CEO de Livementor interrogeant, posant des questions, pour savoir. Tout ou presque. De l’aventure entreprenariale de ses interlocuteurs.

Cette conférence était clairement pour moi. Pour nous tous aussi. Les 250/300 personnes qui étaient présentes.

C’était cette fois-ci sur le thème de la « Passion ».

C’était pour moi, car je suis clairement quelqu’un de passionné. Par nature. Discrète et réservée mais par contre, dès que je parle de mes multiples passions dont mon travail, je l’illumine et je deviens soudainement très volubile. Etonnant, non? L’effet des passions sur les gens. C’est comme un coup de baguette magique. Ting! Illumination. Magie. Transformation. Réalisation.

J’ai besoin de travailler passionnément et par passion.

Une petite aparté. Lorsque j’ai quitté mon ancien poste, ils m’ont dit d’abord « rapidement » suggérer de chercher un autre travail plutôt que de faire la fameuse « rupture conventionnelle ». Je leur ai répondu que je ne pouvais absolument pas car j’étais quelqu’un de passionné donc je ne pouvais malheureusement pas faire n’importe quel travail. Là. Maintenant. A ce stade de ma vie. Cela faisait 12 ans que je faisais un métier qui me passionnait dans les produits de la mer, je ne me voyais perdre du temps à trouver n’importe quel boulot dans lequel j’allais clairement « tirer la gueule » pour juste avoir du chômage et enfin me lancer. En plus, il me fallait du temps pour me former et me sentir prête rapidement. Cela retardait mes projets. J’avais hâte de commencer.

Dans ma vie, j’ai testé beaucoup de boulots différents – étudiante ou par la suite – à des différents postes en entreprise. A présent, j’ai besoin de me sentir « vivante » dans un travail et faire quelque chose qui me passionne. Absolument. Ou alors d’effectuer des tâches qui m’apportent et m’apprennent des choses.

« Une passion mène à une autre » : extrait de mon discours de fin de contrat de mon ancien poste. J’ai été d’abord passionnée par les langues. A l’export, ne vendant pas des produits qui me passionnaient, j’ai cherché ce qui m’attirait, ce que j’aimerai vendre. Arrivant en Bretagne, je me suis intéressée aux produits de la mer, à leur fabrication et au monde de l’entreprise. J’ai voulu apprendre le maximum sur ces sujets en multipliant les expériences. Et je suis maintenant passionnée par le monde du digital et la photographie.

Je me suis donc parfaitement reconnue dans le thème de « la passion » du Live3 de l’école d’entrepreneurs en ligne Livementor.

  • Parmi les intervenants au #lelive3, il y avait Ina qui réalise les vidéos sur UTUBE sous le nom de « Solange vous parle » Ina c’est un peu moi. Elle ne peut faire que des choses qui sont « elle ». Son côté introverti, un peu ailleurs, un peu artiste. Tout ça aussi, c’est un peu moi. Mais pas totalement. Sauf que je ne fais pas encore de vidéos et que je n’ai pas fait Histoire de l’art.
  • Ensuite il y a eu les créateurs de « Ookies ». Dans la famille Ookies, je demande le père, la mère, ou même les 3 enfants…Ils ont crée leur entreprise de fabrication de gâteaux en ligne sous forme d’abonnement en début d’année. Je me suis vue aussi, comme eux, déménageant pour donner vie à mon projet et tout faire dans mon petit salon au départ, un peu trop juste. Sauf que je n’ai pas de mini usine chez moi pour préparer mes box. Ils m’ont inspiré. Tellement d’ailleurs que je leur ai commandé un coffret cadeau pour ma fille à Noël. Leur idée, leur courage et leur audace, tout cela m’a plu.
  • A travers la méthode Boulanouar. Un entrepreneur qui après avoir créer plusieurs boites avec beaucoup de succès, a dernièrement créer le compte Nickel, un compte en banque disponible dans les bureaux de tabacs pour les exclus du système bancaire. Il a dû démarcher la banque de France, monter un dossier béton et les convaincre. J’ai clairement vu l’entrepreneur courageux qui défiait les banques. Il bravait même sa mère qui pensait qu’être chef d’entreprise ce n’était pas pour « eux » et pas pour lui donc. Evidement. Ça m’a fait penser à Steve Jobs , qui voulait changer le monde et qui l’a fait. J’ai aussi vu qu’avoir une entreprise ce n’est clairement pas juste vendre un produit mais qu’on pouvait à travers cela, changer à notre niveau une ville, le monde et notre petite vie. Investir dans des projets essentiels à nos yeux. Avoir de vraies valeurs. Il était clairement loin devant et au-dessus de moi mais je me suis vue à travers son côté courageux et déterminé. Je me suis dis que les gens comme lui sont indispensables à notre société. Peu importe ce qu’on nous dit, il faut suivre son idée et aller jusqu’au bout. Sa mère et sa soeur m’ont fait pensé à certaines personnes de mon entourage. Quand j’ai commencé à mon compte, quelqu’un a dit à mon père que je ne réussirai pas. Je ne sais pas qui et je ne veux pas le savoir. Mais comme l’a dit Boulanouar, à qui une personne du public lui a demandé comment il faisait pour toujours y croire malgré les embûches : merci à ces gens qui ne croient pas en nous. Cela nous rend plus fort. Je penserai à lui la prochaine fois qu’on me fera ce genre de remarques. Ou que l’on me dira : mais maintenant il y a les iphones! Sous-entendu. La photographie et être photographe, c’est terminé.
  • A travers les femmes de Fempo. Je me suis vue aussi. Essayant de faire quelque chose pour changer la vie des femmes. A mon petit niveau, en tout cas. Ou galérant à un moment donné car rien ne se passe comme prévu. Leur volonté de changer le monde. J’ai vu aussi que les embûches étaient bon signe finalement. Ca aidait à passer des caps.

J’ai vu que la passion mène n’importe où et mène plus loin.

Défie la maladie aussi.

J’aime bien rencontré des gens et surtout connaitre leur projet, cela m’apporte beaucoup je trouve cela à chaque fois étonnant et passionnant. C’est pour cela que cette conférence tombait à pic. Pour me nourrir « en vrai » et pas seulement à travers les articles ou les livres que je lis.

Cela m’a conforté dans l’idée, qu’il faut suivre ses passions car on est d’autant plus motivé et persévérant lorsqu’on est « amoureux » de son travail.

J’ai vu aussi un Alexandre, le CEO de Livementor, emballé, « passionné » par tous ces intervenants, par l’énergie qu’ils dégageaient, leur personnalité et leurs parcours riches. Souhaitant vraiment montrer ce qu’est l’entreprenariat sous toutes ses formes. Avec ses idées, ses échecs, ses rébondissements, ses doutes, mais sa volonté d’avancer, de persévérer car la passion est toujours là pour nous maintenir en vie et nous faire aller jusqu’au bout.

J’ai aussi aimé le discours d’Alexandre sur sa mère trapéziste dont la passion l’avait fait exercé ce métier pendant une bonne partie de sa vie. J’ai aimé le clin d’oeil au déménagement de sa mère qui s’était tellement étalé pendant plus d’un an. Je me suis dit que lorsqu’on ne voulait pas quitter son ancienne vie, on s’éternisait, on avait du mal à passer à autre chose. Entre deux.

Changer de phase n’est jamais très évident.

Changer de passion non plus.

Je nous ai vu tous dans la même barque, partis tel Magellan pour franchir l’océan atlantique et ne sachant pas le temps qu’il allait faire et combien de temps ça allait prendre.

On sait juste à quel moment on part. L’escale aux Açores n’est pas sans encombres. On a fait juste un peu de voile à l’école. On sait par contre qu’on va beaucoup apprendre et qu’il faudra tout gérer. La voile, le vent, le sommeil. Les caprice du temps et les impondérables. Mais les couchers de soleil seront magnifiques. Les poissons et les otaries aussi.

J’ai aussi pensé à tous les gens que je croise et qui ne voient pas leur métier comme une passion mais comme une nécessité pour avoir un statut et une bonne situation. Ou tout simplement un salaire.

Je me suis dit que clairement on n’était plus dans ce monde là. Que le monde basculait. Grâce au digital. Grâce à l’entreprenariat. Dans la quête de sens et dans un monde virtuel qui permettait de mieux l’atteindre. Que le monde digitale allait nous permettre de nous réaliser un peu plus et de faire des choses qui nous correspondent. Clairement. Plus que les « anciens métiers ». Ceux que tout le monde connait et qui sont visibles. Certains sont dépassés et n’apportent plus rien à personne. C’est peut-être utopique ou illusoire mais c’est ce que je pense maintenant. Dans 10 ans, vous je dirai c’est vrai.

La passion  (d’entreprendre, d’être photographe ou community manager) :

La passion aide à franchir les obstacles.

La Passion aide à persévérer et à aller toujours plus loin

À croire en nous.

A faire des choses qui nous intéressent et nous motivent.

A nous transcender et à nous transformer.

A réaliser nos rêves.

La passion m’a mené au #lelive3 au théâtre appolo, rue Faubourg du Temple. Un vendredi 14 décembre 2018. Et ce n’est que le début de l’aventure

Plus sur mes passions, ici

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